• Toujours un Doujin Jenny x Joy (Pokémonà pour une amie qui me l'a demandé   :P  .... nan elle me l'a pas demandé mais j'lui ai fait quand meme  XDD

     

     

     

    Jenny pleurait. Ce qu'elle ressentait la torturait. Elle ne voulait pas l'admettre, que des sentiments si forts puissent exister pour une amie. Mais Joy elle souffrait aussi, mais en silence. Que Jenny fasse tout ce qu'elle demande, jusqu'à des ''je t'aime'' que cette dernière ne ressentait pas... Elle savait qu'elle n'était qu'une amie pour la policière, du moins elle essayer de s'en persuader... Du moins elle voulait l'être.

     

    Quand quelqu'un dit quelque chose que vous voulez,

    Sous prétexte que c'est pour votre sourire,

    N'est-ce pas là de la pitié ?

     

     

    Jenny avançait lentement, elle se rappelait les propos de la veille qui la faisait offrir des larmes, seule dans son appartement.

     

    ''Jenny je t'aime.

    -Merci c'est gentil.

    -C'est tout ce que cela te fait ?

    -Pourquoi ? Qu'est-ce que je devrais te dire ?

    -Je t'aime aussi peut-être ?

    -Je t'aime aussi.

    Joy s'assoit triste sur le canapé.

    -Qu'y a-t-il Joy ?

    -Pourquoi fais-tu tout ça ? Pourquoi fais-tu tout ce que je te demande ?

    -Car je sais que ça te fais sourire.''

     

    Quand Joy se rappela de ces mots, des larmes vinrent à ses yeux. Elle n'en avait que faire de sourire, si les mots n'étaient pas pensés. Elle avait mal de cette révélation, pire, quand elle vit Jenny de loin, elle changea de chemin pour aller à l'hôpital. Jenny, elle, qui avait remarqué l'infirmière, se sentait basse sur le coup, mais ne regrettait pas ses paroles qui, quand on le vit, peuvent blesser énormément sans le vouloir. Elle alla au poste de police, consciente du malaise commençant à devenir pesante au bout que quelques heures seulement de la ''gaffe''.

     

    Joy s'acharnait sur son travail. Elle faisait tout pour ne pas penser à la douleur de son cœur. Oh, vous pouvez en rire, seulement elle avait été blessé par cette phrase sincère et on ne peut plus innocente. Elle travaillait le plus possible, et redoutait de croiser la policière qu'elle aimait tant. Le soir, elle se réveilla dans la clinique, endormie dans le noir sur des papiers, dans un recoin de la pièce où elle n'était pas bien visible. On avait du l'oublier plus ou moins. Elle s'en fichait, elle avait les clés pour sortir, donc c'est ce qu'elle fit, elle partit sans un bruits. Quand elle fut dehors, elle vit quelqu'un qui serra son cœur. Jenny était debout, appuyé contre des barres en fer délimitant le trottoir de la route. Bras croisés, tête baissée, elle l'avait vu, elle ne voulait parler. Elle a du remarqué que Joy n'était pas sortit de la clinique plus tôt. Jenny levant vaguement les yeux pour rencontrer une demie seconde ceux de l'infirmière avant de se redresser et de traverser la route. Joy ne bougeait pas, elle ne savait pas quoi faire. Elle préféra trembler que bouger. Quand Jenny arriva à sa hauteur, la policière fit un arc de cercle pour éviter son amie, elles se croisèrent plus ou moins, et Jenny continua son chemin sur le nouveau trottoir. Quand elle fut partit à l'angle de la rue, Joy s'écroula avec ses dossiers en mains par terre. Les feuilles volèrent mais peu importait. Jenny l'avait dit en passant : ''J'ai accepté une mutation.''

     

     

    Joy était dans un coin de son appartement. Elle pleurait ? Avait-elle seulement encore des larmes ? Comment faire ? Quoi faire ? Rien. Elle n'avait aucun pouvoir. Depuis longtemps Jenny avait mit de côté une offre de mutation qui la graduerait un peu plus dans les forces de l'ordre, mais jusque-là, elle avait prétexté que son amitié ne valait pas ce déplacement. Était-ce seulement un prétexte ou la vérité ? Elle ne savait plus et elle avait une fois encore peur de la réponse. L'amour est douloureux, et quand il n'est pas réciproque il évolue selon la peur. La peur de perdre la personne, ou la peur de lui faire du mal, ou la peur d'une dispute, ou la peur de ne plus s'adresser une parole, un son, un regard. Mais surtout la peur d'avoir des réponses pour comprendre ce que l'autre ressent pour vous. Joy poussa une petit cri silencieusement. Elle était triste, mais horriblement triste. Son coming out face à son amour n'avait fait que la blesser. La ? Elle ou Jenny ? Les deux finalement... L'amour était compliqué, et la combattre est une mission impossible, trop douloureuse encore une fois. La douleur... cela tourne beaucoup autour de l'amour non ? Si on devait résumer l'amour en deux mots, ils seraient : merveilleux et douloureux. Que pouvait-elle dire ? ''Ne me quitte pas ? Je te cacherai mes sentiments comme je l'ai toujours fait ?'' Que lui dire ? Joy fut vaguement aveuglée par une lumière étrangère à la noirceur de la pièce. Le matin ? Alors c'était bon ? Jenny allait partir de sa vie ? Les larmes... Joy les sentait-elles encore ? Elle baissa les yeux rouges et humides, se leva difficilement. Elle devait la voir une dernière fois.

     

     

    ''Jenny ?

    La femme interpellée se retourne.

    -J...Joy ?

    -Je voulais te voir.

    -Mon avion pars bientôt je dois monter à l'intérieur.

    -Reste !

    -Euh... okay mais pour quelques minutes alors...

    -Pour toute ta vie !

    Jenny redresse la tête, gênée.

    -Écoute je dois y aller finalement...

    -Si ce sont mes sentiments qui te gênent détruis-les de ta mémoire mais me fais pas souffrir ! Ne me laisse pas !

    Les larmes que Joy pensait ne plus avoir coulèrent à flots. Mais un gants blancs et doux vint effleurer ces gouttes d'âme.

    -Je t'ai déjà beaucoup blessée avec ce que je t'ai dis... tes sentiments me dégoutent pas c'est juste que...

    Cette main de la justice, si certaine, si sûre et forte se mit à trembler.

    -Il me faut du temps pour l'admettre...

    -Il n'y a rien à admettre, oublie mes sentiments...

    -Je ne te parle pas de tes sentiments... mais...

    Jenny embrassa tendrement les lèvres de l'infirmière, quand elle se retira elle était rouge tomate.

    -Mais les miens...

    -Jenny....

    -Je t'aime aussi... mais je suis pas prête pour un coming out...

    -Je ne t'en demande pas un...

    -.... ban alors... euh.... je peux dormir chez toi ?

    Joy rougit.

    -Oui pourquoi ?

    Jenny lui fit un clin d'oeil gênée.

    -J'ai déjà revendue mon appartement.''

     

     

    Était-ce fait exprès ? Nul ne le sera mais elles finirent main dans la main en amoureuses.


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