• Je vous prends deux minutes de votre temps. Cet écrit, je l'ai fais en toute mélancolie, mais lisez-le, s'il vous plait. En effet si vous êtes un peu sensible j'ai pas été tendre je pense... Mais il faut le lire, ne serait-ce que la fin. Donc pour les deux minutes que ça prend, pour les deux minutes de réflexion à en tirer, pour la minute de commentaire à déposer, je vous supplie de m'accorder 5 minutes de votre journée.

     

     

    (Je rappelle à des petits malins qui voudraient me prendre mon texte que JE l'ai écrit, droit d'auteur !)

     

     

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         Je fixe ce Ciel. Il était si rayonnant... J'en pleurais. Cette journée avait si bien commencé. Un Soleil si encourageant, une journée de changement. Une journée souriante, qui nous insistait a avancé alors que je me pensais sur ma compagne au sol. Son visage était paisible, mais mes larmes se joignaient aux siennes. Un sourire qui était le principe de sa vie était tendu pour la première fois sur son visage. Ses yeux fixaient le Ciel bleu, se faisant petit à petit cacher par des nuages noirs. Alors que, ses yeux vitreux, me rappelaient tout de nous. Plus je la fixais, plus je pleurais, puis je me suis décidé à fermer les paupières de ce cadavre. Je redresse ma tête en caressant ses cheveux châtains clairs, et je fixe les ruines noires, les cendres, la poussière, le sang. Encore quelques groupes pacifistes et écologiques s'avançaient avec des pancartes... ils avançaient vers la Mort. Ils s'arrêtaient devant des gens habillés de noirs. Des soldats ? On aurait dit oui devant leur habits... mais qu'importe qui était-ce, les larmes mouillaient ma vue. Tous leur fusils étaient braqués sur ces civils si courageux. Une fillette, assez jeune, s'avança une fleur à la main, le regard triste, affectueux... mais rempli d'un peu de pitié. Pas de compassion, non, elle ne les comprenait pas. Elle avait de la pitié pour eux, eux qui détruisaient la planète, eux qui détruisaient ses habitants. Elle s'avança une fleur à la main vers une de ces statues qui la menaçait. Je ne la connaissais pas, mais je m'imaginais sa vie, ses loisirs, alors que je sanglotais de plus en plus en voyant cette scène, murmurant à mon aimée endormit pour le reste de l'éternité que c'était bientôt fini. La fillette s'avançait plus lentement, ''les temps devraient changer'', tel était les paroles que son visage affichait... Elle leva la main vers l'homme armé qui lui faisait face. Sa sorte de casque masquant ses yeux, seuls les traits durs et fermes du reste de son visage prouvaient qu'il ne bougerait pas. Quelques gens derrière la fillette se rapprochèrent d'elle, mais, il était trop tard, alors, d'un simple geste, ils prirent des fleurs, symbolisant la paix. Elle tendit un bras vers le visage de l'homme en déposant de l'autre une fleur dans le canon de l'arme qui la fixait. Sa main allait atteindre le visage de l'homme alors qu'elle lui souriait. La fleur perdit ses pétales dans un bruit sourd, suivit de ses semblables. Tous les civils s'effondrèrent ensemble alors que je fixais la fille, au sol, en sang. Elle n'avait pas atteint ce visage... Ils avaient été sans cœurs... sourds... comme leur armes, sourds au message qu'ils voulaient passer. Je pleurais encore plus, comme si j'avais perdu ma propre fille, puis je descendis mon regard vers ma fiancée qui était morte depuis un moment déjà. Je sanglotais, ne comprenant pas comment je l'avais perdu. Alors dans ma tête, j'écris cette histoire, j'écris ce que je vois, j'écris. J'écris un roman invisible, un roman sur ce que je vois, un roman qu'elle aurait aimé lire, car elle, elle aimait mes récits. Alors je faisais, surement pour la dernière fois, ce qu'elle aimait en moi. Je fixais le sol pour voir une araignée. Elle ne bougeait pas. Me regardait-elle ? Elle me fit penser à cette amie si proche de moi, se débrouillant toujours, trafiquant pour survivre. Cet insecte faisait-il pareil ? Je ne le serai jamais, elle fut écrasé par une pierre, lâchée de ma main ? Était-ce mieux ? Maintenant je ne vaux pas mieux qu'eux... mais au moins elle ne verra pas plus d'horreur... Je repense à tous les grands moment... Le premier pas sur la Lune par exemple... Comment avons-nous pus tant nous détruire ? Nous avons détruits tant de vie... tant d'animaux pas exemple, jusqu'à tuer notre planète, et maintenant, nous cédons à la peur... Je fixe la pluie tombant petit à petit et je respire fortement en pensant à tous ceux qui m'ont été chers. Je me forçais à le faire, comme un devoir, une pensée pour eux, que j'allais peut-être retrouver, peut-être qu'ils m'attendaient déjà, peut-être que c'est moi qui les attendrais un court temps, car nous nous retrouverons tous. Je revis une fille que j'avais vu un jour dans un bus, qui m'avait attirée de par son esprit, de par sa culture, de par son sourire, de par son manteau, puis mon imagination viens sur celle avec qui je mangeais le vendredi. Nous ne nous sommes jamais parlé, moi trop timide, elle... je ne sais pas. Nous nous fixions simplement, et je voyais en elle une camarade à qui je me confiais de par le regard. Puis mon esprit d'égard sur ma confidente, loin de moi, avec qui je parlais via divers outils comme les lettres ou le téléphone... Un sourire se forçais de se tracer sur mon visage quand je pensais à ma famille. Et je regardais le papier couvert de mon sang. Le poème que j'avais fait pour cette occasion... Et je pleurais. Comment peut-on tant redevenir enfant à ce genre d'instant... Moi qui aurait aimé tous les aider, je ne suis qu'une humaine. Je regarde un homme sur ma droite, il me fixe, courbé, et va pour m'approcher en voyant ma blessure quand il s'effondre par terre, une balle dans la tête. Je ne sais qui s'était, mais j'éprouvais un peu de sympathie pour lui. Puis je vois plus loin deux hommes accoudé l'un avec l'autre, l'un blessé, l'autre me regardant. Un simple regard expliquant tout. On se souriait une dernière fois, par compati, puis l'homme qui me fixait me fit un signe de main. Je vis qu'il lui manquait un doigt et j'en fut heureuse. Car malgré cela, son compagnon l'avait accepté. Était-ce si dur de s'accepter ? Avec un peu d'effort pas tant que ça. Puis je lui répondit à ce signe d'un sourire alors qu'il fixait le cadavre que je protégeais. Son visage devint triste. Nous étions tous pareil : condamné. Puis il partit plus loin avec son compagnon assez traumatisé. Ils partirent de mon champs visuels alors que, quelques minutes plus tard, un bruit de plongeons se fit entendre. Ils ont été courageux, ai-je pensé. Je regarda une dernière fois mon amour, quand je vie que son visage commençait à être tachée de mon sang. Je grimaça et la posa par terre, tel la Belle au Bois Dormant, et je l'embrassa, sans pour autant qu'elle se réveille. Je pris la feuille avec mon poème à pleine main, alors que, me relevant, je commençais à le lui lire, et un coup partit, je m'écrasa vers l'avant. Je me rattrapa avec mes bras, pour ne pas tombée sur le corps de mon amour. Je détourne la tête vers la gauche alors que j'ai très mal. Je vois, dans une fenêtre donnant sur une cave d'un immeuble détruit, un homme âgée avec une femme venant à peine d'avoir la majorité, ils me fixaient. Cette rencontre serait la dernière de ma vie je pense. Je leur souris simplement, et je rend mon dernier souffle.

     

     

     

    Une main, aux veines ressortant par la vieillesse.

    Il regarde le papier tâché et le montre à sa fille.

    Ils lisent ensemble :

     

     

     

     

     

    Plus de Peur

     

     

     

    Je veux m'enfermer

    Ce monde est trop épié

    L'amour est catégorisé

    Le jugement est condamné

     

    Tant d'injustices relevées

    Tant de malfrats non arrêtés

    Je ne veux pas avancer ici

    Mais il n'y a pas de porte de sortie

     

    Pourquoi vivre là ?

    Je ne peux même pas être dans tes bras

    Ce monde devrait se relever !

    Ce monde devrait évoluer

     

    Et les gens devraient se pardonner

    Ils devraient cohabiter

    Et arrêter de se juger

    Nous devrions nous réveiller

     

    Moi je préfère reculer

    M'enfermer

    Me faire traité de folle échappée

    Mais je refuse de me prosterner !

     

    Si le monde doit changer

    Ce sera face à notre volonté

    Alors autant l'emporter

    Et ne pas hésiter à le montrer

     

    Ne pas hésiter à le crier

    Ne pas hésiter à hurler

    Pour condamner

    Et pour les faire penser

     

    Regarder autour de vous

    Où voyez-vous le jour ?

    On est comme bloqués

    On ne peut plus marcher

     

    Des mains nous attrape les jambes

    Et si vous vous retourniez

    Vous le verrez :

    Cette lumière lente

     

    Elle met du temps à venir

    Car tous ne veulent pas réfléchir

    Il ne faut plus reculer !

    Il faut courir pour avancer

     

    Mais avant tout, ne pas hésiter à se retourner

    Voyez les horreurs passées

    Où sont les leçons tirées ?

    Avant de courir vers l'Avenir

     

    Il faut déjà comprendre

    Quels éléments apprendre

    Pour ne pas vouloir se pendre

    Il faut évoluer

     

    A nous de tout remodeler

    Ce monde vous convient-il ?

    Est-ce utile ?

    Vous vous le demandez ?

     

    Si ce monde vous va

    Alors je n'ai plus qu'à partir de chez moi

    Mais n'oublier pas

    Que le monde ne s'arrête pas au bout de votre bras

     

    Il y a de l'extérieur

    Il y a des rancœurs

    Il y a des horreurs

     

    Et il y a la Terre qui meurt

     

     

     

     

     

    - pour blog -

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